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Depuis plusieurs jours, la ville est sens dessus-dessous. Pas d’électricité, pas de réseaux, pas d’internet… La vie de Ford est loin d’en être changée, essentiellement parce qu’il a la chance de vivre dans un quartier épargné par la panne, mais aussi parce qu’il ne fait que très peu usage des technologies. Chez lui tout fonctionne, il n’a pas à se faire de souci pour son travail non plus, alors le train-train quotidien continue comme toujours. Malgré tout, il comprend un peu l’effervescence de la ville. Certains ne peuvent plus vraiment rester chez eux, se nourrir, travailler. Ce ne sont pas des conditions faciles et il essaye de participer en donnant un peu de sa propre nourriture. Ce qu’il commence à comprendre, cependant, c’est la solitude que doivent ressentir les gens qui ne peuvent plus communiquer avec l’extérieur. Une fois le travail terminé, Ford est rarement seul. Entre A.C. qui dort sur son canapé et Tyler qui débarque sans prévenir à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, il est occupé. Mais il y a un vide en lui, cette solitude qui ne disparaît pas vraiment, sauf lorsqu’il parle avec Jewel. C’est difficile à expliquer, et il ne cherche pas à comprendre réellement de quoi il s’agit parce que les réponses trouvées pourraient lui faire peur. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il s’est habitué aux appels quasi quotidiens avec Jewel, à parler de tout et de rien, et qu’en seulement quelques soirs, il peut sentir le manque s’emparer de lui. De son côté, le téléphone fonctionne, mais la jeune femme vit dans le quartier nord, privé d’électricité depuis le week-end dernier. Et puisque personne ne semble savoir combien de temps durera cette panne, il a trouvé une alternative. Le Hideout Saloon est l’un des rares établissements qui ne subit pas la panne générale, un coup de chance pour le bar qui, en résultat, est bondé depuis les débuts du problème. Ford a réussi à s’installer à une table et attend son amie, avec une bière déjà devant lui. Il aurait pu lui proposer de venir directement chez lui, mais avec ses squatteurs réguliers, il n’est vraiment pas certain qu’ils auraient été tranquilles. Ici c’est mieux, parce que malgré le monde, ils pourront discuter comme ils le feraient par téléphone. Il ne réfléchit pas aux différences qui pourraient se faire sentir, parce qu’après tout ils se sont déjà vus plusieurs fois en chair et en os aussi. Il est juste heureux de pouvoir lui reparler et, quand il la voit finalement arriver, il lui adresse un signe de la main pour attirer son attention. « Hey ! Tu n’as pas eu trop de mal à venir jusqu’ici ? » Il sourit et se lève pour la prendre brièvement dans ses bras.

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Une catastrophe pour Jewel dont la panne d'électricité bouscule totalement son quotidien. Un frigo vide, des douches froides, le noir complet le soir bien qu'elle complète cette obscurité avec des bougies, le moral n'est pas tant au beau fixe. Et pourtant Jewel, bien que dramaqueen et râleuse professionnelle, est une fille optimiste qui tente toujours de voir le bon côté des choses. Mais voir son appartement transformé en manoir gothique dès la nuit tombée, elle se sent seule et effrayée avec cette ambiance, moins bien en sécurité et chaque bruit la fait sursauter. Mais ce qui lui manque le plus dans ses soirs à son appartement, ce sont bien les appels quotidien avec Ford, dont elle ne saurait expliquer pourquoi ses appels sont primordiaux pour elle. Un sentiment de sécurité, d'écoute attentive, de d'apaisement l'embaume quand elle entend la voix de son nouvel ami a l'autre bout du téléphone. Cette fois, elle ne peut qu'observer son plafond le temps que le sommeil s'éprenne d'elle, préparant parfois à l'écrit tout ce qu'elle aurait voulu dire à Ford, jour après jour. Elle ne l'a vu que quelques fois, Ford, bien plus grand qu'elle a tel point qu'elle doit toujours relever la tête pour le regarder. Et bien qu'elle aurait préféré le voir dans un endroit bien moins bondé et plus au calme dans l'intimité, Jewel était déjà heureuse de pouvoir voir son ami et entendre sa voix. Aujourd'hui elle a un peu les cheveux en bataille en chignon, même si hier une amie lui a proposé une douche chaude, ses cernes d'insomnie résultent ses mauvaises nuits passé a penser et a tenter de chasser l'anxiété. Va-t-il le voir ? S'en inquiéter ? Probablement qu'elle en aura la réponse dans quelques secondes, le temps d'arriver jusqu'au lieu du rendez-vous où les voix s'élèvent plus que les autres pour que chacun puissent se comprendre. La jeune femme s'avance doucement un peu anxieuse, mais se rassure en voyant Ford assis au loin qui l'attendait sagement avec une bière. Hey ! Heureusement que nous ne vivons pas dans le futur avec des voitures volantes et électriques ! T'imagines ? Pouf, les voitures qui tombent et s'écrasent sur les papis et mammies de Mariposa. Quelle triste fin ça aurait fait. Un rire s'ajoute à ses paroles, s'asseyant elle aussi face à lui. Mais ça va, j'avais juste à suivre la petite lignée de gens qui arrivent jusqu'ici limite en fil d'attente.  Jewel détourne un peu le regard pour observer le monde et entend quelques bribes de conversations dont beaucoup râlent de la panne de courant pendant que d'autres spéculent. Et toi ? Comment tu vas ? Je t'envie teeeeellement de vivre dans un quartier épargné par tout ça. Tu peux encore manger des pâtes... Elle termine avec un soupir de désespoir, rêvant d'un bon repas plutôt que d'un énième sandwich au jambon.

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Les appels entre Jewel et Ford sont quasi-quotidiens maintenant, et ils sont devenus une routine dont il a du mal à se passer. Malgré la présence de l’un de ses meilleurs amis chez lui, il ne peut pas dire les mêmes choses à A.C. qu’à Jewel, parce qu’elle est la seule à comprendre ce qu’il ressent vraiment. Certaines choses qu’il lui confie, dont il ne parle qu’à elle, devraient être dites à sa femme, Ford le sait au fond de lui. Il tisse avec la jeune femme une certaine intimité émotionnelle, car contrairement à Caridad, Jewel est là pour écouter. Elle reste là, soir après soir, pour apaiser les peines et remplir un vide qu’ils ressentent tous les deux. Il ne sait pas si c’est sain, raisonnable ou s’il est en train de faire une énorme bêtise, et il ne veut pas le savoir. Lui parler lui fait du bien, et pour le moment c’est tout ce qui compte. Parce qu’il va un peu mieux, et elle aussi. Leurs conversations se font à deux, l’apaisement est mutuel, réciproque, alors il ne voit pas où pourrait être le mal là-dedans.

La panne dure depuis plusieurs jours maintenant, leurs appels lui manquent à Ford, et il se doute que c’est un peu la même chose pour Jewel sans doute. La situation est encore pire pour elle évidemment, car en plus de devoir se priver de leurs conversations, elle manque de choses bien plus essentielles, comme de la nourriture chaude, des douches chaudes, de la lumière le soir… En y réfléchissant, il se sent un peu coupable de ne pas lui avoir proposé plus tôt qu’ils se voient, mais au moins il se rattrape ce soir. Il se lève brièvement quand il la voit entrer, avant de se rassoir. Au moins, assis l’un en face de l’autre, ils sont un peu plus au même niveau qu’en restant debout. Elle le fait rire immédiatement, ce qui le rassure puisque si elle peut encore faire des blagues comme ça, c’est que la situation ne l’a pas trop atteint. « Ce serait une triste fin en effet ! Finalement vivre dans le passé c’est pas plus mal. » Il aime ça lui, vivre avec quelques décennies de retard, sans se soucier de trop des nouvelles tendances du monde technologique. « Oui, c’est fou le monde qu’il y a ce soir. Faut croire que c’est le seul bar avec encore un peu d’électricité ! » Il aurait peut-être dû réfléchir à cela avant de l’inviter ici, finalement peut-être que la présence d’A.C. aurait été préférable au bruit du bar. Il rit un peu à la dernière partie de sa phrase, bien que le reste ne soit pas vrai. « C’est vrai que je peux manger des pâtes ! » Pas qu’il soit un grand cuisinier, c’était le talent de Caridad ça, mais au moins il peut manger chaud. « Ça va bien, j’ai de la chance de ne pas être trop touché, ni chez moi ni au travail donc ma vie est à peu près comme d’habitude. » Presque, parce qu’il perçoit tout de même la panique environnante et qu’il y a toujours cette absence de Jewel. « Mais si tu veux on peut aller chez moi après, je peux te faire des pâtes ou ce qui te fait envie et tu peux même rester la nuit si tu veux. » Les cernes de la jeune femme ne mentent pas, et l’air fatigué sur ses traits ne lui plait pas beaucoup. D’habitude il n’a que sa voix, peut-être qu’elle a les mêmes cernes jour après jour, mais maintenant qu’il la voit, il a envie de lui donner un peu de repos.

Fausse couche


Jewel n'a jamais vraiment posé de mot sur sa relation avec Ford, comme si elle se fichait bien de la nature de ce lien qu'ils sont entrain de construire. Peut-être une petite "addiction", un plaisir qui lui est propre car au final ce n'est pas si étrange ? Des individus peuvent passer des mois à s'écrire des messages jours après jours dans d'autres villes plus modernes, Jewel elle, préfère entendre la voix de Ford. Quand elle n'a pas le sourire, le rire du grand brun la rassure immédiatement. Quand elle angoisse, juste entendre sa respiration à travers le téléphone calme ses peurs. Elle ne saurait expliquer pourquoi mais au fond, c'est sûrement parce qu'il comprend, parce qu'il sait. Et Ford sait de nombreuses choses sur Jay que beaucoup ignore, notamment qu'elle a déjà craqué sur son amie et songé à l'embrasser plusieurs fois ou alors qu'elle ment quand elle dit s'en foutre que sa famille soit loin d'elle. Elle n'a jamais peur de lui confier ses doutes, sa découverte sur le fait que devenir mère aurait pu être une belle aventure. Elle n'y avait jamais pensé jusqu'à cette grossesse, jusqu'à perdre ce bébé si prématurément. Seul Ford sait tout ça, toutes ses pensées sombres et le seul à calmer chacune des crises d'angoisses qu'elle fait la nuit. Mais elle ne l'appelle pas que pour du négatif ou des secrets à garder, parfois elle lui parle du repas qu'elle a raté et ô combien ça la fait rire. De l'outfit qu'elle a porté et qui a choqué mémé Rosalind sa voisine, parce qu'à son goût sa jupe était trop courte. Elle lui parle de ses victoires au Roller, de son record à PacMan mais aussi de ses découvertes en musique. Elle ne le sait pas encore, mais Ford a une place toute particulière qu'elle dont elle n'est pas prête à donner un nom. La jeune femme acquiesce à ses paroles jusqu'à ce que ses yeux finissent par s'arrondir. Attends genre, vraiment ? Parce que tu sais que là je rêve d'un plat de pâtes gras avec du fromage ou des boulettes de viandes, ou d'un burger gras et chaud avec un verre de coca frais. Oui je sais c'est paradoxal.. elle se met à rire et se tourne vers le serveur en lui demandant une bière à la cerise. Mais que va dire ton colocataire en me voyant arriver et squatter ta cuisine ? Tu penses qu'on va se tirer les cheveux ? levé de sourcils avec un petit sourire en coin, Jay retire ses lunettes qui ornent le dessus de sa tête et pose son menton sur ses mains à présent jointes. C'est étrange pour elle de voir Ford face à face et faire autre chose que de parler de tout et de rien de chez elle pendant qu'il écoute. Mais cette fois, elle peut avoir la chance de voir son visage et l'analyser. La première fois elle n'a pas réellement pu le faire tant elle pleurait. Elle avait seulement entendu sa voix alors qu'elle était dans ses bras, le visage caché car elle ne voulait pas qu'on la voit. C'est probablement à partir de ce moment qu'elle a voulu entendre cette voix chaque jour, chaque nuit et même à combler ses nuits. Ô combien de fois elle s'est endormie grace à lui, assise contre son canapé le téléphone filaire encore sur ses genoux. Combien de fois elle a hurlé au téléphone parce qu'une araignée était entré chez elle ou pendant qu'elle regardait un film d'horreur toute seule. C'est comme s'ils vivaient ensemble, mais pas vraiment. Il y a eu un soir où elle a presque faillir sortir un "bisou, je t'aime fort !" avant de raccrocher. Mais heureusement sa conscience a repris le dessus, ne la laissant pas franchir un pas aussi important. Ce soir là, elle s'est sentie étrange toute la nuit, mais au petit matin c'était comme si rien ne c'était passé.

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Mariposa n’est pas une très grande ville, et il y aurait fort à parier que Jewel et Ford aient des connaissances, peut-être même des amis, en commun. Ils fréquentent peut-être les mêmes endroits, se sont sûrement retrouvés en même temps au drive-in ou à la salle d’arcade, sans savoir qui était l’autre. Et depuis qu’ils se sont réellement rencontrés, depuis que leurs conversations quasi-quotidiennes ont commencé, ils ne se sont pas vraiment croisés en chair et en os. Seul A.C. a entendu parlé de la jeune femme, peut-être ses frères aussi, parce qu’ils vont et viennent chez lui comme s’il s’agissait d’un moulin. Ford n’en a pas délibérément parlé à quelqu’un, parce que cette relation, quelle qu’elle soit, lui fait un bien fou. Il parle à quelqu’un qui peut comprendre ce qu’il traverse, quelqu’un qui écoute sa peine sans le juger ou lui dire d’avancer. Au fond il n’y a rien de mal, mais il a tout de même cette crainte que Caridad entende parler de leur amitié. Comme si ça allait changer quelque chose. A la liste des envies de la jeune femme, Ford ne peut s’empêcher de rire. Pas qu’il se moque, non, c’est plutôt un rire attendri et sincèrement amusé, parce que ça lui fait du bien d’avoir cette conversation banale avec elle. Jewel lui fait du bien, mais ce n’est plus si nouveau que ça. « Alors je vais te prévenir tout de suite que je ne suis pas le plus grand cuisinier du monde, t’attends pas un miracle. Mais des pâtes avec du fromage et des boulettes, ça devrait être dans mes cordes. Des boulettes déjà faites. » Il précise avec un nouveau rire. Étant donné qu’il est capable de râté des œufs brouillés, il ne faut clairement pas trop lui en demander. Mais elle a l’air si enjouée Jewel, si heureuse à l’idée de manger chaud, qu’il ne veut pas la priver de ce petit bonheur. Un nouveau petit rire passe ses lèvres, mais cette fois il n’est pas si heureux. « Oh Ander n’est pas mon colocataire. Enfin… Il vit chez moi, sans payer de loyer et il mange ce qu’il y a dans mon frigo. C’est un de mes meilleurs potes et il squatte. » Il aimerait se plaindre mais au fond il est heureux qu’A.C. passe son temps chez lui. Ça brise sa propre solitude et ses états noirs, ils s’aident tous les deux à oublier les maux encore trop douloureux. Ils ont trop perdu, l’un comme l’autre, et Jewel elle fait maintenant partie de ce club. « Mais du coup il n’a pas son mot à dire, tu peux venir sans problème. Je ne sais même pas s’il sera là, des fois il sort le soir. » Il hausse les épaules à cette idée. Ils ont beau être proches depuis des années, leur petit groupe de potes a appris à se débrouiller les uns sans les autres. Parce que Ford s’est marié, parce qu’ils ont tous fait des choses et d’autres de leur vie. Aucune obligation de tout faire ensemble maintenant.

Fausse couche


Le sourire de Ford marque immédiatement Jewel qui avant ce jour, ne l'a jamais réellement vu si ce n'est que le seul qui avait été un simple sourire pour la rassurer le premier jour de leur rencontre. Ce soir, elle eut le droit au spectacle merveilleux de voir ce visage s'illuminer par une simple conversation banale sur de la nourriture. Désormais Jewel pourra mettre une image quand elle entendra Ford rire au téléphone, une image qui très certainement restera gravée dans sa mémoire. De leurs conversations parfois peu joyeuses, dans une thématique qu'eux seuls peuvent comprendre pour l'instant, elle possède désormais une réponse a l'une de ses questions ; Ford Reilly arrive-t-il toujours à sourire ? Elle se souvient que pendant des semaines, il lui était impossible de faire ça, ni de rire ou ressentir une quelconque joie. Jewel était une fille éteinte durant cette période et seul Ford savait pourquoi, seul lui avait les mots pour soulager durant quelques appels les maux qui pesaient sur son coeur. des.bou.lettes. Rien que ça, mon cerveau se met en ébullition ! Et pour ne pas le laisser seul, Jewel se met aussi a rire de bon coeur, car si elle ne veut et ne peut expliquer son lien avec Ford -le gardant secret pour elle comme un précieux - il lui arrive de se demander la place qu'il a dans sa vie. S'il y a un nom à cette relation, en somme quelque chose de spécifique car elle sait que ce n'est pas juste de l'amitié. Il a l'air vraiment sympa Ander ! J'ai hâte de le croiser ! Le changement de ton dans la voix de Ford, bien que subtil, n'échappe pas à la vigilance de Jewel qui au fil des mois a appris à écouter attentivement la voix du brun et de remarquer chaque changement possible. Elle ne relève pas, mais elle sait qu'il est "seul" dans cette épreuve comme elle l'est également et que la solitude est souvent pesante au point où elle peut prendre une véritable forme terrifiante. Tu as une ferme c'est ça ? Je me demande comment c'est ! Moi je vis dans un appartement alors c'est petit avec du bordel de fille partout. Je te jure, je ne sais vraiment pas comment je fais pour arriver à mettre autant de bazar. J'ai toujours un jeans ou une chaussure qui traine. La jeune femme s'arrête s'arrête un instant pinçant ses lèvres comme si elle en est elle même à se prendre la main dans le sac. Non, c'est faux. J'ai toute ma penderie éparpillée dans un 50mcarré. Oh non l'image que tu dois avoir de moi maintenant ! Elle rit une nouvelle fois, cachant son visage derrière ses mains car elle est couverte de honte. Sans qu'elle ne le remarque, Jewel se prend à parler naturellement avec Ford de ses petits défauts qui souvent font péter un câble à ses amis mais surtout a sa tante. Nombreux sont ses défauts même si certains restent mignons, mais il faut dire qu'elle n'est pas réputée pour être ordonnée. Si Ford et elle venaient à se voir plus en dehors des appels, dans son appartement à elle, elle ne sait pas comment il pourrait réagir a tout son bordel. Probablement qu'elle fera comme les petits oiseaux dans Blanche-Neige : tout sous le tapis ! Juste histoire de lui mettre de la poudre aux yeux et le border d'illusion que finalement, elle n'a pas de problème de désordre. Peu probable ceci dit.